Françoise NORE

Françoise NORE

La liaison


La liaison

En français, une liaison vocale peut se faire entre un mot terminé par une consonne et un second mot commençant par une voyelle ou par un h muet, à condition que ces deux mots soient liés grammaticalement. Les noms propres sont également soumis à la liaison.

 

Traditionnellement, on considère qu'il existe trois sortes de liaisons : la liaison obligatoire, la liaison facultative et la liaison interdite. Toutefois, la frontière entre liaison facultative et liaison interdite est souvent poreuse car tous les grammairiens ne sont pas d'accord sur tel ou tel cas ; aussi avons-nous créé une quatrième catégorie que nous avons appelée "Les conflits". Il s'agit en effet de cas hautement litigieux pour lesquels on ne trouve aucune majorité de grammairiens, si faible soit-elle, qui préconisent l'obligation ou l'interdiction de la liaison en question.

 

Dans les paragraphes qui suivent, les parties de mots qui font l'objet d'une liaison sont en gras. L'absence de liaison est matérialisée par un X, également en gras.

 

 

Liaisons obligatoires

 

Nous présentons ici ce que l'on appelle les liaisons obligatoires. Remarquons, et cela est assez rare pour être souligné, que la quasi-totalité des grammairiens sont d'accord sur les liaisons qui doivent être faites. Ajoutons ici une note de l'Académie : « dans le reste des cas, on peut choisir de faire ou non la liaison mais celle-ci est plutôt la marque d’un langage soutenu. »

 

Verbes

 

verbe + en ou y liés grammaticalement [1]

Courons-y.

Donnez-en.

verbe terminé par -rt ou -t et suivi de il(s), elle(s)ou on

Quand sort-elle ?

Quand dort-on ?

Étaient-ils présents ?

être suivi d'un attribut [2]

Toulon est une belle ville.

Vous êtes idiot, mon ami.

être dans formes impersonnelles + mot suivant

Il est évident que Léo va sortir.

C’est à voir.

avoir ou être + participe passé [3]

Ils ont adoré le spectacle.

Nous sommes arrivés à l'heure.

 

 

Adjectifs et noms

 

adjectif singulier + nom singulier

Un joyeux enfant jouait dans la cour.

adjectif pluriel + nom pluriel

Léa range de vieilles affaires.

nom pluriel + adjectif pluriel

Ce sont des gens heureux.

 

 

Articles et pronoms

 

un, une, deux, trois, premier, etc.

des, les, ces

mon, ton, son, mes, tes, ses, nos, vos, leurs

aux, aucun, tout, quels, quelles, quelques, plusieurs, et autres pronoms au pluriel [4]

Léo a un oiseau.

Ce sont des amis fidèles.

Voici mon animal préféré.

Il a plusieurs avis sur la question.

deux pronoms consécutifs

Vous en mangez souvent ?

Allez-vous-en !

on, nous, vous, il, ils, elle, elles sujet ou complément + verbe

On a tout compris.

Vous avez le téléphone ?

Ils en ont, de l'énergie.

 

 

Conjonctions, prépositions et pronoms relatifs

 

quand + est-ce que

Quand est-ce qu'on arrive ?

quand + voyelle

Quand il est là, nous sommes contents.

comment dans cette seule question[5]

Comment allez-vous ?

dont + mot suivant

C'est le sujet dont il est question

après presque toutes les prépositions d'une syllabe : chez, dans, dès, en, sans, sous, etc.

Elle vit dans un vieux château.

Ils rentrent chez eux en vitesse.

Léo est arrivé en avance.

liaison facultative après polysyllabes

Après une heure de travail, il a fini.

Léo a travaillé pendant une semaine.

mais

Il est riche, mais aussi intelligent.

 

 

Remarque : théoriquement, ces mots peuvent se lier à un nom propre, mais, dans la pratique, c'est l'absence de liaison qui est le plus fréquente : tous sont venus, dont X Yves plutôt que dont Yves ; nous irons chez X Oscar plutôt que chez Oscar.

 

Adverbes

 

adverbe + adjectif

Cette rue est trop étroite pour ma voiture.

Max est plus occupé que Léo.

Il a été très étonné de voir ça.

adverbe + article

Pas une seule ne s'est manifestée !

adverbe + participe passé

Hier, on s'est bien amusés.

adverbe (surtout monosyllabique) + adverbe

Ils ne sont pas encore arrivés ?

Pas aujourd'hui

 

 

La liaison se rencontre également dans les catégories suivantes :

 

– dans certaines expressions figées et dans certaines locutions :

 

avant-hier

c'est-à-dire

de but en blanc

de fond en comble [6]

de haut en bas

de plus en plus

de temps à autre

de temps en temps

dos à dos

droit au but

mot à mot

nuit et jour

petit à petit

peut-être

plus ou moins

quant à

tout à coup

tout à fait

tout à l'heure

 

– dans des noms composés, communs ou propres, parmi lesquels :[7]

 

bien-être

croc-en-jambe

États-Unis

mieux-être

Nations unies

pied-à-terre

porc-épic

pot au feu

sous-entendu

vis-à-vis

 

 

Liaisons facultatives

 

Certaines liaisons ne sont obligatoires que dans un langage soutenu (textes littéraires, discours, etc.) et, de ce fait, facultatives dans l'usage courant, sinon omises dans la langue familière ou chez des locuteurs peu instruits.

 

Toutefois, il n'y a en la matière guère de consensus entre les grammairiens, des liaisons facultatives pour certains devenant interdites sous la plume d'autres auteurs. Le tableau ci-dessous donne la synthèse la plus précise possible de toutes les recommandations faites à ce sujet. Les cas les plus controversés se trouvent dans la partie "Les conflits".

 

verbe de haute fréquence et mot suivant

Nous irons avec eux.

après une préposition d'au moins deux syllabes (facultative mais rare)

Je l'ai attendu pendant un siècle !

après fort

Vous êtes fort aimable.

Ce garçon est fort habile.

après soit répété

Soit il est fatigué, soit il est paresseux.

adverbe terminé par -ment + adjectif

C'est terriblement intéressant.

 

 

Liaisons interdites

 

verbe terminé par -er + mot suivant

Tu aimes aller X au cinéma ?

Il aime parler X en connaisseur.

nom masculin singulier + adjectif

C'est un étudiant X intelligent.

nom singulier + préposition

Voilà du courrier X à poster.

sujet nominal ou quelqu'un + verbe

Les étudiants X arrivent à huit heures.

Quelqu'un X est entré.

verbe + COD ou COI

Léa écrit X une lettre à Eva.

Les pompiers grimpent X à l'échelle.

pronom inversé + mot suivant

Sont-ils X arrivés à temps ?

après le -s de la 2e personne du singulier du présent de l'indicatif ou du subjonctif

Tu aimes X aller au cinéma ?

Je ne veux pas que tu ailles X au cinéma.

verbe + titre d'une œuvre

Je voudrais X Une saison en enfer.

certains adverbes + adjectif

C'est vraiment X ennuyeux !

quand + verbe

Quand X est-il arrivé ?

comment + verbe [8]

Comment X est-il venu ?

combien + autre mot

Combien X en voulez-vous ?

avec le s du pluriel de locutions nominales ou de mots composés

Il y avait des moulins X à vent.

Des arcs X -en-ciel décoraient les nuées.

devant un adjectif numéral[9], huit dans certains cas[10], huitième, onze et onzième

Les numéros X un sont ravis.

Les X huit enfants déjeunent.

Les X onze footballeurs sont là.

devant oui, ouï-dire, ouistiti, uhlan, ululement, ululer[11]

Les X "oui" l'ont emporté sur les "non".

Ce ne sont que des X ouï-dire.

article au pluriel + lettre de l'alphabet

Il a mis les points sur les X i.

devant certains mots commençant par les sons /j/ ou /w/

Elle adore les X yaourts.

Tu veux un X whisky ?

article + sigle ou dérivé de sigle commençant par r ou par s

Son cousin est un X Rmiste notoire.

Un X SDF demandait l'aumône.

avec le s ou le t final des mots terminés par -rs ou par -rt [12]

Tu pars X à dix heures; aujourd'hui ?

De part X en part.

dans certaines expressions figées

Ils se retrouvèrent nez X à nez.

Ce n'est qu'un bon X à rien.

Corps X à corps.

et + tout autre mot

Il y avait une fille et X un garçon.

après à travers, ci-inclus, envers, hormis, hors, non compris, selon, vers

Selon X elle, c'est raté.

Marcher à travers X un champ.

après deux, trois, six, dix et vingt dans les dates[13]

Ils se marièrent le trois X août.

Puis divorcèrent un vingt X octobre.

entre des mots séparés par un signe de ponctuation

Hommes, femmes, X enfants, écoutez-moi !

devant le h aspiré

Les X héros sont fatigués.

 

 

Remarque : la liaison se fait toutefois dans le syntagme fait accompli, bien que sa tête soit un nom masculin singulier.

 

 

Conflits

 

Comme nous l'avons évoqué dans l'introduction, nous donnons le nom de conflits aux cas litigieux ; certains sont d'ailleurs présents dans les tableaux précédents. En effet, il semble bien difficile, sinon impossible, de trouver un terrain d'entente entre les différents grammairiens au sujet de quelques liaisons, une même liaison pouvant être interdite, facultative ou conseillée sous la plume de trois chercheurs différents, ce qui ne peut aider à résoudre le problème. Nous présentons ici ces principaux désaccords.

 

 

Sujet du conflit

Avec liaison

Sans liaison

verbe à finale en -er et mot suivant

J'aimerais dîner avec eux.

J'aimerais dîner X avec eux.

nom au pluriel + adjectif

Des enfants agréables.

Des enfants X agréables.

nom au pluriel + son complément

Des gens en colère.

Des gens X en colère.

verbe + complément [14]

Elle prend un billet.

Ils vont à Paris.

Ils prennent une bière.

Elle prend X un billet.

Ils vont X à Paris.

Ils prennent X une bière.

proximité de plusieurs liaisons

Les uns et les autres.

Les uns X et les autres.

après as du passé composé

Tu as acheté du pain ?

Tu as X acheté du pain ?

après cent

Ils ont cent animaux.

Ils ont cent X animaux.[15]

 

 

Liaison et changement de prononciation

 

La liaison n’affecte pas la prononciation de la plupart des lettres. Il en va ainsi des consonnes c, f, n, p, q, r, t et z qui ne subissent aucun changement phonique en contexte de liaison.

 

En revanche, quatre consonnes voient leur prononciation modifiée par la liaison :

 

d est prononcé /t/ : un grand /t/ ami ;

f est prononcé /v/ devant an et heure : neuf /v/ ans, neuf /v/ heures ;

s est prononcé /z/ : divers /z/ avis ;

x est également prononcé /z/ : dix /z/ ans.

 

 

Questions diverses

 

Les adjectifs à deux formes

 

Il existe en français quelques adjectifs qui ont une seconde forme de masculin singulier, utilisée pour éviter l'hiatus et faire ainsi la liaison avec le nom suivant qui commence par une voyelle :

 

beau > bel : un bel oiseau

fou > fol : un fol espoir

mou > mol : un mol enthousiasme

nouveau > nouvel : un nouvel appartement

vieux > vieil : un vieil ami

 

Notons que, même quand le nom est éloigné de l'un de ces adjectifs, notamment en raison de la présence d'un autre adjectif, la forme alternative doit être conservée :

 

     Il a acheté un nouvel et puissant ordinateur.

 

Les liaisons exceptionnelles

 

La lettre p ne se lie pas sauf celle des mots beaucoup et trop :

 

     Il n'a pas beaucoup appris de ses échecs.

     Il est trop heureux pour le cacher.

 

Le c se lie dans de rares mots, notamment dans arc-en-ciel et croc-en-jambe. Le nom porc ne se lie jamais sauf dans porc-épic. Lorsque ces noms sont au pluriel, ils conservent la prononciation du c : des arcs-en-ciel, des crocs-en-jambe, des porcs-épics.

 

Le c de cinq et de donc se lie devant une voyelle. Dans les autres contextes, il n'est pas prononcé.

 

Le t graphique

 

On ajoute un t lorsqu'une forme verbale, terminée par une voyelle, est suivie par il ou par elle exclusivement :

 

     Léo arrivera-t-il à temps à la gare ?

 

Cette règle ne s'applique pas aux noms propres :

 

     "J'arrive !", s'exclama Eva.

 

Mais on n'ajoute pas ce t graphique lorsque la forme verbale se termine par un d ou par un t, qui se prononcent tous deux /t/ :

 

     Léo prend-il ses vacances en juillet ou en août ?

     Vient-il demain, à la soirée de Léa ?

 

Les liaisons du n

 

Lors d'une liaison, un mot terminé par -on doit normalement être dénasalisé, le o se prononçant ouvert comme dans bol. Toutefois, on remarquera la tendance contemporaine à maintenir la prononciation nasale et à articuler un bon /õ/ élève alors que, dans ce contexte, bon devrait être prononcé comme bonne.

 

Lorsqu'il se trouve dans un nom composé, non doit être dénasalisé et prononcé comme nonne, mais cette norme est de moins en moins respectée.

 

En revanche, quatre mots terminés par -on doivent conserver la nasalisation lors de la liaison. Il s'agit de on, mon, ton, son :

 

      On a vu. Mon ami. Ton amie. Son auto.

 

Par ailleurs, quand il se trouve dans une liaison, en doit rester nasalisé :

 

      En été, il en a vu.

 

En ce qui concerne la finale -in, il existe deux syntagmes anciens dans lesquels la liaison donne la prononciation /in/ : le divin Enfant (prononcé comme divine enfant) et le divin Homère (prononcé comme divine). Pourtant, certains prononcent divin X Homère, alors que le h d'Homère est muet.

 

Enfin, la prononciation est fluctuante pour les finales -ain, -ien et -yen lors d'une liaison : certain, Moyen Âge et plein sont dénasalisés, mais ancien, bien et rien doivent être prononcés avec nasalisation.

 

 

Fautes de liaison

 

Les fautes de liaison apparaissent lorsqu'on introduit entre deux mots une consonne qui n'est présente ni à la fin du premier, ni au début du second. Ces fautes sont généralement causées par la rencontre de deux voyelles, aussi appelée hiatus : pour éviter cette rencontre, on insère une consonne de liaison fictive et donc fautive. On peut expliquer ces fautes par l'analogie : si l'on dit deux-z-amis, trois-z-amis, il semble logique, dans le parler populaire, d'évoquer quatre-z-amis.

 

Il existe trois sortes de fautes de liaison :

 

– le cuir : prononciation d'un /t/à la place d’un /z/ ou insertion d'un /t/ entre deux voyelles :

 

       Léo s'est mis-t-à étudier le piano et il a-t-été à Paris.

 

– le velours : prononciation d'un /z/ à la place d’un /t/ ou ajout d'un /z/ imaginaire :

 

       J'en ai eu pour vingt-z-euros au marché, aujourd’hui-z-encore.[16]

 

– la psilose : erreur consistant à ne pas respecter le h aspiré :

 

       Il y avait des-z-Hollandais et des-z-handicapés.

 

On aura remarqué que, dans la langue courante, la liaison se perd ; c'est ainsi que l'on entend dans X un mois et non dans-z-un mois, prononciation correcte.[17]

 

Par ailleurs, il n’y a aucune raison pour ne pas faire les liaisons régulières avec euro qui est, rappelons-le, un nom commun comme un autre :

 

cent euros doit être prononcé cent-t-euros ;

vingt euros doit être prononcé vingt-t-euros.

 

La liaison est utile car faire une liaison correcte peut permettre de distinguer les catégories grammaticales :

 

un savant Anglais : liaison car il s'agit d'une séquence adjectif + nom ;

un savant X anglais : absence de liaison car il s'agit d'une séquence nom + adjectif.

 

Comparons aussi les deux phrases suivantes :

 

Je voudrais une vie pleine "j'aimerais avoir une existence bien remplie" ;

Je voudrais X Une Vie pleine "je recherche l'ouvrage intitulé Une Vie pleine".

 


[1] Il n'y a pas de liaison dans une phrase comme Allez X y faire un tour, car y n'est pas complément d'allez, donc non lié grammaticalement à lui,mais de faire.

[2] Certains grammairiens considèrent toutefois qu'il s'agit là d'un cas de liaison facultative, mais nous conseillons la liaison car il y a un lien sémantique fort entre être et l'attribut.

[3] Liaison toutefois considérée comme facultative par certains grammairiens mais, comme le dit l'Académie, cela est de meilleure langue.

[4] Avec aucun, bien, en, non, on, rien, un et les articles possessifs, la voyelle nasale de ces mots reste généralement nasale dans le parler, même si certains grammairiens préconisent la dénasalisation.

[5] Dans tous les autres cas où comment introduit une question, il n'y a pas de liaison : Comment X est-il arrivé ?

[6] Quand il fait l'objet d'une liaison, un d final se prononce /t/.

[7] Lorsque ces noms composés sont au pluriel, le s du premier mot n'est pas prononcé. Ainsi, dans des crocs-en-jambe, on continue d'articuler le c final de crocs, mais non le s. Cela se produit également pour pied-à-terre, porc-épic, pot au feu.

[8] La seule exception à cette règle est la question Comment allez-vous ?

[9] Il y a conflit pour les uns et les autres : certains grammairiens préfèrent les uns X et les autres, afin d'éviter une succession de trois liaisons. Mais les locuteurs qui adorent le langage châtié font ces trois liaisons, comme ils font celles entre une lettre normalement muette et la voyelle qui la suit : pars avec lui, les jours et les nuits.

[10] On fait toutefois la liaison dans dix-huit.

[11] La liaison est toutefois permise devant d'autres mots commençant par une diphtongue ; il s'agit des mots ouailles, ouest, ouïe, ouïr : le bon curé accueille ses ouailles.

[12] Dans ces mots, ce sont le r ou le s qui sont prononcés dans la liaison.

[13] Cette prononciation semble de nos jours en perte, au profit de la liaison.

[14] Pour compliquer encore un peu plus la situation, l'Académie préconise systématiquement la liaison entre le verbe et son complément, ce que condamnent la plupart des linguistes contemporains. Parfois, la vie n'est pas simple. Le locuteur n'a d'autre possibilité que de choisir son camp.

[15] Le cas de cent est particulièrement épineux. Certains grammairiens interdisent la liaison si cent est suivi d'un nom commun ou d'un autre adjectif numéral cardinal : cent X idées, cent X un ans. Mais tous sont cependant d'accord pour imposer la liaison entre cent et ans : ce livre a cent ans.

On notera par ailleurs que la liaison est interdite entre cent et un adjectif numéral ordinal : il a fait sa cent X unième bêtise.

[16] Le cuir et le velours sont aussi appelés des pataquès.

[17] À l'inverse, on veillera à ne pas prononcer dans le vide une consonne qui va faire liaison. Il est incorrect de faire durer le son /z/ de dans et de laisser un silence avant de poursuivre sa phrase.


19/11/2014
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